L'espèce humaine

de Robert Antelme -extraits / théâtre

(page en construction) - en tournée en avril-mai 25


 

 

Revenu des camps de concentration de Buchenwald et de Gandersheim, Robert Antelme a témoigné de sa captivité dans un livre bouleversant et pétri d’humanité, L’Espèce humaine, publié en 1947, aux Éditions de la Cité universelle, réédité par Gallimard dix ans plus tard.

Edgar Morin, au moment de la mort de son ami Robert Antelme, en 1990, disait de cet ouvrage:

"L’Espèce humaine a un caractère unique, inouï. C’est un chef-d’œuvre de littérature débarrassé de toute littérature, c’est un document où les mots disent toute la richesse de l’expérience vécue. C’est une œuvre dont la pure simplicité procède du sentiment profond de la complexité humaine, car Antelme n’a jamais perdu la conscience que le bourreau qui veut retirer la qualité d’homme à sa victime est lui-même un être humain. (...) Antelme a fait un récit saisissant de sa captivité, où, écrit-il, « la mort était de plain-pied avec la vie, [où] la cheminée du crématoire fumait à côté de celle de la cuisine, [où] avant que nous soyons là, il y avait eu des os de morts dans la soupe des vivants ».

 

Diogène Ntarindwa (alias Atome) acteur rwandais, avait 17 ans en 1994 pendant le génocide Tutsi. Sa présence scénique nous fait signe, d'autant plus que le génocide perpétré contre les tutsi a 30 ans cette année..

Depuis 2014,  L'espèce humaine a été présenté en France, au Rwanda, au Burundi, au Congo Brazzaville...devant un public large et des scolaires.

 

Reportage TV lors de la représentation au Rwanda

 

https://www.dailymotion.com/video/x8qzeai

 

Edgar Morin soutient ce projet et la démarche artistique de la Compagnie monsieur madame.